Wilfrid Estève, vieux loup du photojournalisme

Photographe, journaliste et entrepreneur, Wilfrid Estève n’entame réellement sa carrière de photojournaliste qu’à l’âge de 27 ans. Rapidement, il s’illustre par son sprit d’entreprenariat : il participe ainsi à la création de L’Oeil Public, devient vice-président de Picturetank, co-fonde l’agence MYOP, et préside l’association FreeLens.

Également enseignant, directeur d’une maison d’édition et investi dans l’organisation de divers évènements culturels axés autour de la photographie, il serait long d’établir la liste détaillée de toutes les missions qu’a pu assumer Wilfrid au cours de sa vie.

Aujourd’hui, c’est en tant que président du collectif de photographie Hans Lucas, une des principale organisation de photojournalistes, qu’il s’illustre : à travers elle, il permet à plus de 500 photographes de tous horizons de distribuer leurs images auprès de centaines de médias à travers le monde, collaborant même avec l’AFP et des agences de presse étrangères comme Belga ou Imago.

Dans tous ces projets, Wilfrid Estève démontre la volonté de vouloir défendre la profession, ses droits, mais également d’animer le monde du photojournalisme. A tel point qu’aujourd’hui, Wilfrid est membre de l’Observatoire du photojournalisme au
ministère de la Culture, et a été promu en 2015 « Chevalier des Arts et des Lettres ».